marie fondatrice Admin
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| Sujet: Neuf ans de réclusion pour le papa violeur Sam 18 Sep - 15:04 | |
| Neuf ans de réclusion pour le papa violeur Depuis ce vendredi, Gérard Marty dort à la maison d'arrêt de Béziers (34), dans une cellule spécialement aménagée pour l'accueillir en raison de son état de santé. Selon le verdict de la cour d'assises de l'Aveyron rendu hier, en tout début d'après-midi, cet homme de 57 ans, natif de Labastide-Saint-Pierre (82), y restera pendant les neuf années de réclusion criminelle auxquelles il a été condamné. Soit la peine qui lui a été infligée après qu'il a été reconnu coupable des viols et des agressions sexuelles commises, entre 1993 et 2000, sur ses belles-filles Irène et Claire (1), et en 1990 sur sa propre fille Natacha (1), née d'un premier mariage. Et ce, alors qu'au moment des faits, les trois jeunes femmes étaient âgées de moins de 15 ans. Ce verdict est plus clément que les réquisitions de l'avocat général. Le substitut du procureur de la République, Jean-Gabriel Deboos, réclame douze ans de prison contre celui qu'il qualifie de « manipulateur ». Des gestes qui suscitent écœurement et dégoût Un terme employé en conclusion de son réquisitoire durant lequel le magistrat invite les jurés à « ne pas se tromper de victime ». « Vous avez vu les difficultés de Gérard Marty (celui-ci est lourdement handicapé depuis 1998, suite à une intervention chirurgicale qui s'est mal terminée, N.D.L.R.). Mais vous avez également vu les violences dont il a fait preuve », lance M. Deboos à l'attention de la cour en évoquant, entre autres, le chantage au suicide qu'il pratiquait sur Irène, Claire et Natacha, les trois victimes, afin qu'elles se soumettent à ses désirs. Que ces derniers répondent à des pulsions purement physiques (les pénétrations sexuelles et digitales, les fellations et les caresses) ou à « cette abjection », selon l'avocat général, lorsque Gérard Marty demande à Irène et Claire de se caresser mutuellement. « Voilà ce que l'accusé a parfois appelé « faire du bien à ses enfants » alors que ses actes ne peuvent que susciter l'écœurement et le dégoût », conclut Jean-Gabriel Deboos avant d'asséner à Gérard Marty : « Ce n'est pas l'alcool qui fait que vous avez commis ces actes. Ce n'est pas la maladie qui est la cause de tout ça. C'est vous, et vous seul, qui avez causé le traumatisme des victimes . Pardon du fond du coeur Pour la défense, l'accident médical de 1988 est, au contraire, un élément clef. « C'est à partir de ce coup de scalpel que survient la déchéance de Gérard Marty. Avant, c'était un homme humble mais respectable. Lorsqu'il se retrouve handicapé, il est dans la force de l'âge et toute sa vie s'écroule », plaide le bâtonnier Berger en rappelant aux jurés : « Vous ne jugez plus qu'un être misérable qui voulait se prouver sa virilité ». Cependant, « la prison est légitime », assure Me Mazars. « Mais toute la question est de savoir si, physiquement et psychologiquement, il peut la supporter », interroge-t-il. Avant que le jury parte délibérer, l'accusé, enfin, « regrette tout ce[qu'il] a fait », « reconnaît[ses] fautes » et « demande pardon du fond du cœur ». | |
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