marie fondatrice Admin
Messages : 1303 Réputation : 0 Date d'inscription : 13/05/2010 Age : 64 Localisation : MARMANDE LOT / GARONNE DANS LE 47
| Sujet: Le procès du détenu meurtrier cannibale Mar 22 Juin - 19:38 | |
| Le procès du détenu meurtrier cannibale
Nicolas Cocaign, le détenu accusé d'avoir tué un autre détenu, puis mangé un morceau de ses poumons, a assuré devant la cour d'assises de Seine-Maritime, avoir eu conscience d'être « dangereux » et lancé sans succès « des appels au secours ». «Personne ne m'écoutait. J'ai fait des appels au secours en disant que j'étais un homme susceptible d'être dangereux. Je suis passé à l'acte et on m'a pris au sérieux ». Qui est ce petit bonhomme, au crâne dégarni, à la barbe courte, avec cet étrange tatouage en forme de cerne sous l'œil droit ? Devant les juges et les jurés, devant la famille de sa victime, effarée, Nicolas Cocaign, 38 ans, s'est longuement exprimé sur son histoire et le mal-être qui l'habite depuis toujours. Né en 1971, il a été abandonné quelques semaines après sa naissance par sa mère, une femme de 21 ans sans domicile fixe, elle-même issue de l'Aide sociale à l'enfance. À trois ans, Nicolas Cocaign est adopté par un couple de Petit-Quevilly, dans la banlieue de Rouen que l'accusé qualifie de « très bons parents ». Mais très vite il est considéré comme « un enfant turbulent » qui redouble ses classes et suscite l'inquiétude de son entourage. « Son instituteur disait : il est dans une bulle et tant qu'il ne crèvera pas cette bulle, il ne s'en sortira pas », a assuré à la barre sa mère, Geneviève Cocaign. À six ans, il est suivi par une psychologue. Il assure que ses difficultés ont empiré avec un viol qu'il aurait subi à l'âge de treize ans. Se disant gouverné depuis par de « violentes pulsions sexuelles » et des désirs morbides d'anthropophagie, il est placé un peu plus tard dans un foyer d'où il fugue et bascule dans la délinquance. Il est condamné pour trafic et détention de stupéfiants, violences puis des viols. À plusieurs reprises, il fait l'objet de mesures d'hospitalisation d'office notamment sous la pression de ses parents qui le considèrent comme « dangereux » pour la société. Mais quand il sort, il ne poursuit ni traitement médicamenteux ni suivi psychothérapeutique alors qu'il dit être demandeur. « Mes pulsions étaient toujours là, alors… » dit-il. Dans ce parcours noir, une seule lueur émerge : sa passion pour les chevaux. « Il ne vivait que pour le cheval », assure sa mère. Lui-même confie que le meilleur moment de sa vie a été une période de travail comme palefrenier-soigneur dans un centre équestre à Rodez. Le procès doit se poursuivre jusqu'à jeudi avec notamment les dépositions des experts psychiatres, prévues demain. Nicolas Cocaign, le détenu accusé d'avoir tué un autre détenu, puis mangé un morceau de ses poumons, a assuré devant la cour d'assises de Seine-Maritime, avoir eu conscience d'être « dangereux » et lancé sans succès « des appels au secours ». Tuer et manger… Outre le cas de Nicolas Cocaign, voici d'autres affaires de cannibalisme : Issei Sagawa : en juin 1981, cet étudiant japonais de 32 ans avait tué, violé, dépecé et mangé une jeune Hollandaise de 25 ans, Renée Hartevelt. Incarcéré, puis interné en psychiatrie, il a réussi à regagner le Japon, où il vit libre et est une star des médias. Peter Bryan : ce quadragénaire britannique a été condamné à la prison à vie en 2005 pour avoir tué un ami avant de faire cuire son cerveau pour le manger. Armin Meiwes : surnommé « le cannibale de Rotenbourg » (Allemagne), a été condamné à la prison à vie en 2006 pour avoir tué et mangé un homme rencontré sur Internet. Tsutomu Miyazaki a été pendu en juin 2008 pour avoir assassiné quatre fillettes.
Le chiffre : 11 m2C'est la surface de la cellule > dans laquelle se trouvait Nicolas Cocaign. En compagnie des deux autres codétenus, le soir du meurtre, le 2 janvier 2007. Je voulais lui prendre son âme » avait dit Nicolas Cocaign au juge d'instruction, pour expliquer pourquoi il avait voulu manger le cœur de sa victime. En fait, c'est un morceau du poumon qu'il avait prélevé. | |
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