Montauban. Un procès d'extorsion aggravée sous très haute surveillance

Montauban. Un procès d'extorsion aggravée sous très haute surveillance

L'ouverture de la session du deuxième trimestre de la cour d'assises de Tarn-et-Garonne, mardi risque de ressembler comme un copier-coller au procès d'assises de février 2008. Qui vit durant quatre semaines, une cour spéciale juger cinq braqueurs accusés de trente hold-up et vols à main armée. Le palais de justice avait été sécurisé aussi bien en son intérieur qu'aux abords par des policiers, des tireurs d'élite et plusieurs fourgons de gendarmes mobiles. La place du Coq étant interdite à la circulation et au stationnement sauf pour les forces de l'ordre et les escortes assurant les transferts des détenus.
Pour les trois accusés qui seront jugés dès mardi après-midi, un dispositif exceptionnel sera remis en place. Le public passera sous des portiques détecteurs de métaux, l'accès à la salle d'audience sera aussi très encadré. Et les transferts depuis les maisons d'arrêt (Beausoleil et Seysses ou Muret) seront effectués par des escortes armées de policiers ou gendarmes ayant à disposition plusieurs itinéraires pour parvenir jusque dans la cour du tribunal.
Cinq avocats pour les trois accusés

L'affaire d'extorsion aggravée qui sera examinée est celle qui eut pour cadre une maison isolée de Monbéqui dans les premiers jours de janvier 2008. Et le trio s'était introduit dans ce domicile occupé par deux personnes âgées. Il avait entrepris de ligoter l'épouse et frappait aussi son mari. Qui put dans un moment de relâchement des tortionnaires se saisir d'une arme et faire feu sur un des trois, blessé et abandonné sur le parking d'une pizzeria à Fronton. Et qui fut rapidement retrouvé hospitalisé à Rangueil.
Patrick Richard dit Wesley, le blessé de l'affaire, devrait se présenter devant les jurés et la cour sur un fauteuil roulant. Il se dit gravement malade et handicapé. Il sera défendu par Guy Debuisson (barreau de Toulouse) et Édouard Martial (barreau d'Agen).
Jean Helfrid sera aussi assisté de deux avocats toulousains : Pierre Alfort et Alain Mila. Enfin Michel Schoumaker le troisième accusé verra sa défense assurée par un avocat bordelais Christian Blazy.
En parties civiles pour défendre les intérêts de l'épouse de monsieur Pédemond (décédé quelques semaines plus tard dans un accident de la route consécutif à un choc cardiaque) et son fils deux avocats toulousains seront présents Joëlle Glock et Didier Deltour. L'avocat général de ce procès présidé par Jacques Richiardi étant Bernard Lambert.

Une affaire prévue sur quatre journées à partir de mardi

L'affaire d'extorsion aggravée ouvrira la session de la cour d'assises de Tarn-et-Garonne mardi à 14 heures. La cour sera présidée par Jacques Richiardi et dans ce premier dossier le verdict tombera vendredi. Puis quatre autres affaires seront examinées jusqu'au 11 juin dont une fois à huis clos pour un appel devant la cour d'assises des mineurs pour un inculpé de viol aggravé. Les 10 et 11 juin le dernier dossier étant l'affaire Labouysse qui revient en appel.

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