marie fondatrice Admin
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| Sujet: Nissan. Le mystère des voleuses sans nom Mer 18 Aoû - 15:35 | |
| Nissan. Le mystère des voleuses sans nom Hier matin la justice examinait la requête de René Galinier sur sa mise en détention après avoir ouvert le feu sur deux jeunes cambrioleuses dans son pavillon de Nissan-Lez-Enserune (Hérault). Le délibéré des juges est attendu aujourd'hui. Les jeunes voleuses, elles, sont totalement abandonnées par leur famille…Douze jours après le dramatique cambriolage de Nissan-Lez-Enserune près de Béziers (Hérault), les deux jeunes filles blessées à la chevrotine par René Galinier sont toujours en réanimation au centre hospitalier de Montpellier (Hérault), totalement abandonnées. Depuis les événements, personne ne s'est officiellement inquiété de leur sort et leur identification reste encore très incertaine. « L'une d'entre elles a pu être identifiée parce qu'elle avait été impliquée précédemment dans un autre cambriolage grâce aux empreintes digitales. Elle aurait 18 ans et serait née en Roumanie, selon ses propres déclarations de l'époque. Aujourd'hui les deux jeunes filles se trouvent toujours plongées dans un coma artificiel. Elles n'ont pas été entendues par les enquêteurs et elles ne sont toujours pas représentées par un avocat » explique David Charmatz du parquet général de Montpellier (Hérault). La première d'entre elles se nommerait Maïa Nikolic et serait donc de nationalité roumaine. L'autre pourrait se prénommer Samela. La première a été retrouvée gravement blessée au thorax dans une des chambres et l'autre sur la terrasse du pavillon.Les deux avaient très vraisemblablement été déposées à Nissan par un « commanditaire-organisateur » pour exécuter une série de cambriolages selon une méthode de « travail » bien connue des réseaux internationaux. Elles avaient vocation à être récupérées en fin d'après-midi avec le précieux butin ainsi collecté avant d'être redéployées sur un autre objectif du secteur le lendemain. Mais, après les coups de feu, les blessures graves, l'arrivée de la police municipale et des gendarmes, « le pourvoyeur » en voiture s'est évanoui dans la nature. Et les enquêteurs n'ont pas pu faire le lien avec l'une ou l'autre des communautés de Rom qui sont actuellement établies dans le Biterrois. Ils attendent avec impatience l'audition des deux filles « abandonnées ». Maintien en détention demandéDans son réquisitoire, le substitut Bebon a confirmé l'ordonnance du juge des libertés et le maintien en détention du retraité de 73 ans mis en examen pour tentatives d'homicides volontaires. Le représentant du parquet a catégoriquement écarté la thèse de la légitime défense. « Il a agi en plein jour. Il a tiré à deux reprises sur deux personnes dans deux pièces différentes. Il existe ici une disproportion. La menace de son arme aurait dû suffire à neutraliser ces deux cambrioleuses » a estimé le magistrat qui rajoute, lorsqu'on évoque « l'autodéfense » : « Si M. Galinier, avait été un ancien para de la légion étrangère, il n'aurait certainement pas tiré dans de telles circonstances. » C. G.. | |
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