marie fondatrice
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 | Sujet: Villemur-sur-Tarn. Interné après avoir tué sa mère à coups de sabre  Mer 30 Juin - 22:04 | |
|  Villemur-sur-Tarn. Interné après avoir tué sa mère à coups de sabre
Pierre-Philippe Casarin, 23 ans, a été placé dans un service psychiatrique d'urgence, lundi soir. Ce déséquilibré a tué sa mère à coups de sabre, lundi, à la suite d'une violente dispute qui a éclaté dans leur pavillon de la rue Lescroux à Villemur-sur-Tarn (lire notre édition d'hier voir ci-dessous). « Après une courte garde à vue, il a été examiné par un expert qui n'a pas jugé son état compatible avec cette mesure, il a fait l'objet d'une hospitalisation d'office », explique le procureur de la République, Michel Valet. Hier, les enquêteurs de la brigade des recherches (BR) de la compagnie de Toulouse-Saint-Michel poursuivaient leurs investigations pour comprendre le déroulement de ce véritable massacre. L'autopsie, pratiquée mardi après-midi, a confirmé que le jeune homme avait frappé sa mère à douze reprises avec un de ses katanas. En perquisitionnant les lieux, les gendarmes de la BR ont découvert de nombreux sabres de ce type. Le jeune homme achetait ces armes blanches via internet.
« C'est un drame familial qui aurait pu être évité. Cette femme ne se rendait pas compte de l'état de santé de son enfant », confie un riverain qui côtoyait la victime. Selon plusieurs voisins, Anne-Marie Casarin, âgée de 60 ans, se serait à plusieurs reprises opposée à son placement en centre spécialisé. Pierre-Philippe Casarin était toutefois suivi régulièrement par un médecin psychiatre et prenait un traitement lourd. Des médicaments qu'il n'aurait plus pris avec assiduité depuis quelques mois. Les investigations devront permettre de déterminer si c'est la cause de la pulsion violente du jeune homme. Dans le cadre de l'enquête, il sera soumis à plusieurs expertises psychiatriques pour déterminer s'il est apte à une sanction pénale. Mais au regard de ses difficultés, il est probable que Pierre-Philippe Casarin ne soit jamais jugé.
Il n'avait pas l'air méchant Sous le choc, un voisin de la famille Casarin assure : C'est un gentil garçon. Il avait des sortes de tics nerveux… Quand on le savait, on ne faisait pas attention ». Une jeune femme raconte : Il venait presque tous les jours au portail dire bonjour. Il n'avait vraiment pas l'air méchant. On voyait moins sa mère. Tous les deux, ils entraient et sortaient en disant nous saluant . Pris en stage dans une entreprise locale, il y a quelque temps, le jeune homme avait eu du mal à s'impliquer au sein de l'équipe. Un employé se souvient : Il restait distant . | |
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