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 Rando : attention danger

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marie fondatrice
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MessageSujet: Rando : attention danger   Rando : attention danger Icon_minitimeMer 21 Juil - 10:25

Rando : attention danger 20100725


Rando : attention danger


Il n'y a pas de balade anodine : la montagne reste un milieu hostile à l'homme rappellent chaque année les secouristes. Trois morts depuis début juillet en Haute-Garonne, dans les Hautes-Pyrénées et en Ariège… En altitude, l'humilité reste la règle pour que le loisir ne se transforme pas en mortelle randonnée.
C'était le 1er juillet dernier, dans le Luchonnais. Une erreur d'orientation sur le GR10 et les trois randonneurs expérimentés coupent à travers la pente raide pour retrouver le bon sentier. L'un des trois glisse sur l'herbe. Sa tête heurte un rocher plusieurs dizaines de mètres en contrebas. Tué sur le coup. Le lendemain, 2 juillet, un pyrénéiste espagnol s'entraîne à descendre en rappel près du lac des Aires, dans le secteur de Troumouse. Le rocher cède. Il chute de 5 mètres. Mort. Le 3 juillet ? C'est un randonneur de 60 ans, Jean-Louis Couttenceau, qui disparaît du côté du plateau de Beille, en Ariège. Son corps ne sera retrouvé que le 16 juillet, gisant au pied d'une barre rocheuse à plus de 1,2 km de tout sentier balisé.
Certes, l'issue tragique reste l'exception. Mais pas les luxations, fractures du coude ou pieds cassés par une chute de pierre… lundi les CRS de Haute-Montagne et l'hélicoptère de la Sécurité civile n'ont pas arrêté, dans les Hautes-Pyrénées.
La montagne est un milieu hostile, face auquel il faut savoir rester humble rappelle le lieutenant Julien Passeron, patron des CRS de haute montagne à la CRS 29 de Lannemezan. 267 interventions de janvier à octobre 2009 pour ses 38 secouristes et les gendarmes du PGHM dans les seules Hautes-Pyrénées ; 71 depuis le début de l'année, dont 29 pour la randonnée à pied : « Depuis une dizaine d'années, la majorité des interventions concerne plus souvent les randonneurs que les alpinistes résume-t-il. Parce qu'il y aurait là plus d'inconscients ? Non, répond catégoriquement le secouriste. Mais parce qu'il y a de plus en plus de monde en montagne et parce qu'un accident bénin en plaine ne l'est jamais en montagne. Il ne faut pas systématiquement voir dans l'accidenté un inconscient : même en respectant les consignes de sécurité, personne n'est à l'abri d'une fracture de la cheville, d'un malaise, d'un coup de fatigue souligne-t-il.
De fait : Je ne constate pas d'abus » relève Patrick Claquin, pilote d'hélicoptère et responsable de la Sécurité Civile, à Pau (lire ci-dessous). « Mais chacun doit aussi être attentif à ses propres limites et rester sur du connu, sans s'entêter » rappelle Julien Passeron, en insistant sur l'indispensable préparation de toute rando, carte en mains, conseils des professionnels de la montagne pris, car l'accident, ça n'arrive pas qu'aux autres .




polémique sur le coût des secours




En 1999, le sauvetage de trois randonneurs dans le massif de la Vanoise (Savoie) avait coûté 300 000 francs (45 734 euros) à la commune de Pralognan. Depuis la loi de 2002, les communes peuvent exiger des secourus ou de leurs ayants droit une participation aux frais. Mais cette disposition qui s'applique surtout sur les domaines skiables. En dehors de ce périmètre en effet, les secours sont effectués par les gendarmes, pompiers et les CRS. Car « les citoyens français payent déjà le secours avec leurs impôts » rappelle Patrick Claquin, pilote et chef de la base hélicoptère de la Sécurité Civile de Pau. Seulement voilà… à 2 500 € l'heure de vol d'un EC145, certains rallument régulièrement la polémique du coût du secours aérien en montagne et s'appuient désormais sur l'exemple des Suisses et des Catalans, qui ont décidé demain l'an dernier de facturer ces opérations. C'est un « mauvais procès » répondent unanimes les secouristes. Ils ne notent pas d'abus et soulignent qu'il vaut mieux redescendre « une personne fatiguée qu'un mort, ou une personne handicapée à vie dont le coût sera autrement plus lourd pour la société ». Des faits, les professionnels constatent un effet pervers de cette mesure dans les Pyrénées espagnoles. Certaines personnes en difficulté, « s'interrogeant sur le coût de l'hélicoptère, attendent le point de non-retour pour appeler les secours, augmentant aussi le danger pour les secouristes




Un loisir mais aussi un sport




Lieutenant Olivier Renard, responsable du peloton de gendarmerie de haute montagne de Bagnères-de-Luchon (31)
Quel est l'état des sentiers et de la forêt aujourd'hui ?
Dans le Luchonnais particulièrement, la tempête a mis beaucoup d'arbres au sol. Un gros travail a été engagé par la communauté de communes pour déboiser les chemins. Tous les sentiers les plus fréquentés sont en bon état. Mais il reste des secteurs où beaucoup de troncs sont restés en travers des chemins.
Quels sont les risques pour les randonneurs ?
Le franchissement des obstacles et la durée de la rando du coup plus longue que prévue. Il faut franchir les arbres avec prudence et passer du côté amont et non aval. Il faut prévoir une durée de rando à la hausse : une heure trente pour une heure par exemple. Nous sommes déjà allés rechercher plusieurs personnes en retard.
Quelles sont les précautions à prendre avant tout départ ?
Il faut laisser l'itinéraire à un proche, à l'hôtel, au camping, aux CRS ou aux gendarmes. Cela nous permet de savoir où chercher. Les gens se perdent, ou sont en retard. La famille nous appelle depuis Toulouse ou Paris mais ne sait pas où sont partis leurs proches. « Dans les Pyrénées », nous disent certains parfois. On perd ainsi beaucoup de temps à déterminer le lieu des recherches. Il faut aussi être bien équipé, avoir pris la météo et être en bonne forme physique. Beaucoup de vacanciers arrivent à la montagne sans avoir fait trop de sport dans l'année. La rando n'est pas qu'un loisir, c'est un sport. Il faut y aller progressivement et bien se renseigner sur l'objectif. Le lac d'Oô par exemple, près de Luchon, c'est la balade type où les gens ne vont pas forcément bien équipés ou, avec des enfants, sans trop connaître les difficultés. Soixante pour cent de nos interventions concernent des accidents de rando : entorses, chevilles ou poignets cassés. Et puis malheureusement, il y a l'accident grave, la personne qui évalue mal le terrain, glisse et se tue.


Des randonneurs trop équipés et trop confiants




Développer le tourisme en montagne ? Cela veut dire mathématiquement plus de monde sur les sentiers. Et des randonneurs de tous âges qui n'ont pas forcément effectué l'entraînement nécessaire ou fait leur bilan santé, notamment cardiaque. D'où, mathématiquement aussi, plus d'accidents. C'est même une tendance lourde que notent à la fois les CRS et les gendarmes de haute montagne, qui va de pair avec l'évolution du profil des randonneurs.
« On trouve encore quelques inconscients, le genre "tennis sur glacier", mais ils sont de plus en plus rares car les gens sont de mieux en mieux équipés. Le matériel est en effet de plus en plus accessible et les progrès de l'équipement indéniables » relève le lieutenant Julien Passeron, de la CRS 29.
D'où un effet induit inattendu que ses secouristes constatent régulièrement: « des personnes que l'on va secourir et qui sont suréquipées ». Exemple ? Ce randonneur qui s'est retrouvé bloqué dans une barre avec un sac de plus de 20 kg, beaucoup trop lourd pour lui et qui avait emporté une corde et des mousquetons dont il aurait été bien incapable de se servir.
« Il ne faut donc pas prendre un maximum de matériel mais le matériel adapté » rappelle le lieutenant Passeron. Qui, à l'instar de nombreux autres montagnards, souligne aussi que le GPS, de plus en plus utilisé, ne dispense en aucun cas de bien préparer son parcours sur la carte ni de savoir lire un cap sur une boussole, laquelle ne tombe pas en panne. Dernier point ? Le sac. Qui contiendra impérativement « une trousse de premiers secours, un vêtement chaud, un coupe vent, une couverture de survie, de l'eau, des barres énergétiques et une lampe frontale ». Ultime conseil, enfin ? « Savoir faire demi-tour

».
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