marie fondatrice Admin
Messages : 1303 Réputation : 0 Date d'inscription : 13/05/2010 Age : 64 Localisation : MARMANDE LOT / GARONNE DANS LE 47
| Sujet: On nous a drogués en discothèque Lun 17 Mai - 19:42 | |
| On nous a drogués en discothèque Une jeune fille et un jeune homme disent avoir été drogués lors de deux soirées distinctes au Studio 1, à Toulouse. Le patron de l'établissement considère que rien ne permet de l'affirmer.Delphine B. n'en démord pas. « Pauline (18 ans), ma fille a été droguée au cours d'une soirée à la discothèque le Studio 1 à Toulouse ». Cela se serait passé le 20 mars alors qu'elle était de sortie avec deux copines. « Ses deux amies se sont absentées pour aller aux toilettes, poursuit la maman, et lorsqu'elles sont revenues, Pauline avait disparu et son sac était toujours au vestiaire ». C'est près de 8 heures plus tard, qu'elle sera finalement retrouvée hagarde devant le domicile d'une camarade. Elle se souvient s'être subitement réveillée chez un homme. « Elle n'avait plus son pantalon et elle a paniqué, rapporte Delphine. Ce monsieur lui a expliqué qu'il l'avait trouvée en pleine rue dans un état second et qu'il l'avait prise en charge pour éviter qu'il ne lui arrive quelque chose ». Si l'enquête a permis d'identifier cet homme, elle n'a pas établi qu'il lui avait fait subir des violences. La maman de Pauline n'exclut pas pour autant « qu'elle ait été victime d'une agression » et déplore que la justice n'ait pas souhaité aller plus loin.Le 25 avril dernier, au petit matin, c'est J., un jeune homme de 22 ans, qui tombe de son balcon à Seysses. Heureusement, il se rattrape et chute sur le balcon de l'étage en dessous. Il en sera quitte pour des contusions et plusieurs dents cassées. « Je n'avais pratiquement pas bu au cours de la soirée que j'avais passée au Studio 1. Une analyse sanguine a révélé que j'avais des traces de calmants dans le corps, moi qui n'en ai pas pris », s'étonne J. Il est convaincu que quelqu'un lui a glissé « un neuroleptique dans son verre afin de le détrousser ». Il ne sera, cependant, victime d'aucune agression.Jean-Jacques Lasserre, le patron du Studio 1, convient que « cela est possible, ici comme ailleurs, même si rien ne permet d'affirmer que cela se soit passé chez moi ».La vigilance de la policeLa police indique que lorsqu'elle a connaissance d'éventuels « empoisonnements » de la sorte, elle mène d'importantes investigations car « cela est très grave ». Elle précise cependant que « ce genre d'affaires est très rare, pour ne pas dire quasiment inexistant, et qu'il arrive parfois que des gens clament avoir été drogués pour éviter de dire à des proches ce qu'ils ont réellement fait durant leur absence ». Quant au GHB, la drogue du violeur, elle n'aurait jamais été mise en évidence à Toulouse. | |
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