marie fondatrice Admin
Messages : 1303 Réputation : 0 Date d'inscription : 13/05/2010 Age : 64 Localisation : MARMANDE LOT / GARONNE DANS LE 47
| Sujet: Tarbes. Il reconnaît : « J'ai détruit une famille… Sam 5 Juin - 17:32 | |
| Tarbes. Il reconnaît : « J'ai détruit une famille… Hier matin, entre deux sanglots, M., la fille de Lydia Ruiz a exprimé toute sa détresse. C'est ignoble ce qu'il dit. Il m'a tout pris lance t-elle en direction d'Olivier Chapart. Cet homme de 45 ans est accusé d'avoir tué la mère de cette adolescente dans la nuit du 20 au 21 novembre 2007. Il s'agit donc de faire toute la lumière autour d'une soirée marquée par la violence, sur fond de prise massive d'alcool et de drogue. Dès le premier jour, le président Le Maître n'aura de cesse de placer cet ancien maçon, devant ses contradictions. Rappelons que le médecin légiste avait conclu à un décès consécutif à la manœuvre de suffocation des voies aériennes supérieures, précisant que la mort de cette jeune femme de 37 ans a «des origines multifactorielles, traumatiques, potentialisées par la prise de toxiques.Plusieurs membres de la famille ont attesté du caractère possessif et violent de celui qui comparaît. Au début, c'était très bien raconte M. R. la belle-sœur de Lydia. Mes fils, qui avaient passé un week-end chez eux, m'ont dit, un jour : maman, il est méchant . Elle explique que cet homme était très jaloux : il lui cachait les chaussures pour qu'elle ne sorte pas, ainsi que les sous dans la salle de bains. Jugé responsable par l'expert psychiatreIntervenu par visioconférence, l'expert psychiatre constate, pour sa part, qu'Olivier Chapart « donne une vision incertaine des faits. Il dit qu'il a été poussé à bout . Son niveau intellectuel se situerait dans la moyenne faible . L'expert admet que l'alcool a joué un grand rôle au cours de cette soirée. Sa concubine lui aurait dit qu'elle le tromperait encore » et il ne l'a pas supporté. De plus ce médecin détecte des faiblesses dans la structure de la personnalité, expliquant ainsi l'appétence à l'alcool. À cette ivresse s'associait une prise de cocaïne qui a eu des effets désastreux sur le comportement ». Toutefois, il est formel : Le sujet qui s'intoxique est responsable du potentiel criminogène qui en résulte. L'accusé reconnaît alors que ce drame détruit une famille. Comment n'ai-je pas pu réagir avant ? Quant à sa mère elle affirme : Je ne peux rien lui reprocher à part ce coup de folie. Il a tout de suite été conscient du mal qu'il a fait. Me Jacques Bertrand l'avocat des parties civiles s'est ensuite lancé dans une plaidoirie fleuve, évoquant une jeune femme cherchant éperdument l'amour. Mais dans cette recherche, c'est la mort qu'elle a rencontrée . Il refuse d'entendre que les responsabilités seraient partagées. Il voulait, martèle-t-il, maintenir Lydia sous sa coupe, l'enfermer, de temps en temps porter la main sur elle, aller chez la voisine à l'occasion, c'est la démonstration de l'amour fou. Le procès se poursuit aujourd'hui par le réquisitoire et les plaidoiries de Mes Toujas-Lebourgeois et Sagardoytho, avocats de la défense. | |
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