Le disparu du lac du Laouzas retrouvé à Béziers

Le disparu du lac du Laouzas retrouvé à Béziers

Le quadragénaire originaire des Côtes-d'Armor propriétaire d'une voiture retrouvée au fond du lac du Laouzas sur la commune de Nages a finalement été retrouvé lundi. Il est sain et sauf. Il s'est en effet présenté de lui-même au centre hospitalier de Béziers. Cet homme, décrit dépressif, était activement recherché depuis que sa Fiat fourgonnette Fiorino avait été signalée flottant à fleur d'eau dans le lac par la directrice de la base de loisirs. Fatigué et assez incohérent dans ses propos, il s'est présenté au service des urgences du centre hospitalier de Béziers lundi en début d'après-midi. En raison de son état mental, il a été admis au centre psychiatrique biterrois Camille-Claudel. Voilà qui met un terme de manière heureuse aux recherches entreprises… mais qui ne met peut-être pas un terme à l'enquête. En effet, une fois reposé, les gendarmes voudront sans doute entendre ce grutier de 41 ans afin de déterminer les circonstances exactes de son périple entre Tarn et Hérault qui aura duré pratiquement une semaine. Les enquêteurs se sont d'ailleurs sans doute d'ores et déjà empressés auprès des services médicaux afin de vérifier que l'homme n'a été victime d'aucune agression.
Recherches actives

Rappelons que, aperçu à plusieurs reprises sur le secteur de Nages dès le week-end des 22 et 23 mai, l'homme n'avait plus donné de signes de vie depuis le jeudi 27 mai, date de la découverte de sa voiture dans le lac par Marie-Christine Granier.
D'importants moyens avaient été déployés dès l'alerte donnée : dans un premier temps les sapeurs pompiers et gendarmes de Murat, puis des plongeurs pompiers de Castres et Albi se pressaient dans et autour de la Fiat ; le lendemain, des patrouilles à pied étaient effectuées tout autour du lac par huit gendarmes placés sous les ordres du commandant Mathias Cazajous tandis que des plongeurs gendarmes de la cellule d'investigation de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales) fouillaient le fond du lac (parfois plus de 40 m) aux abords de la voiture puis à proximité d'un îlot où avait été découvert un pédalo à la dérive. Seule une lettre du quadragénaire annonçant l'intention de mettre fin à ses jours avait été retrouvée. Elle n'a heureusement pas été suivie d'effet. Mais des explications méritent donc encore d'être fournies.

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