Saint-Jean. Un adolescent agressé chez lui par trois malfaiteurs

Saint-Jean. Un adolescent agressé chez lui par trois malfaiteurs

C'est une belle maison neuve un peu à l'écart de la route d'Albi, à Saint-Jean. Une propriété éloignée de la route qu'il faut connaître. C'est là que la nuit dernière, un adolescent de 17 ans a été tiré de son sommeil par trois hommes lourdement armés. Seul chez lui en l'absence de sa mère et de ses frères, le jeune garçon a été viré de lit sans ménagement et traîné dans la maison. « Les malfaiteurs voulaient la clef du coffre », lâche un proche du dossier.
Une précision qui a surpris la victime qui a mis de longues minutes avant de trouver la cachette de la fameuse clef… Sous la menace d'au moins deux armes à feu, on imagine la peur de ce jeune homme cerné de près par trois individus encagoulés et gantés.
Finalement, la victime a pu renseigner les voleurs. Avec la clef, ces derniers ont ouvert le coffre et raflé une importante somme en liquide. Plusieurs milliers d'euros qui représenteraient la recette des deux restaurants grills qui sont gérés par la famille propriétaire de la maison.
Une fois l'argent en poche, les agresseurs ont ligoté leur victime et ont disparu. L'adolescent a pu donner l'alerte vers 3 heures mais le trio se trouvait déjà à l'abri.
Pistolet-mitrailleur

Les gendarmes de la compagnie Saint-Michel ont quadrillé le secteur sans rien remarquer de suspect pendant que les techniciens en investigation criminelle ratissaient la maison à la recherche d'indice. Ces spécialistes ne s'attendaient pas à trouver beaucoup d'indices. Le trio, armé semble-t-il d'un pistolet-mitrailleur (!) et d'une arme de poing, semblait aguerri. L'adolescent, bien sûr choqué, n'a pas été blessé.
Cette agression intervient alors que la cour d'assises du Tarn-et-Garonne juge actuellement trois membres de la communauté des gens du voyage pour une agression similaire en janvier 2008 à Montbéqui. Et la semaine dernière, une chef d'entreprise tarn-et-garonnaise a également été victime d'une agression chez elle. Par la même équipe ? Les enquêteurs de la brigade des recherches de Toulouse-Saint-Michel et de la section recherches de Toulouse se méfient. D'autant qu'hier, les voyous ne semblent pas avoir commis de faute. « On n'a pas grand-chose pour avancer », confirme un enquêteur.

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